Billet dedié à M.me Gemma
Depuis à peu près une semaine (rappelez vous que j'avais commencé le billet autour du premier mai...), dans les parcs milanais si on lève les yeux vers les chevelures des arbres on voit partout des nuages violets, aériens et élégants qui se détachent sur un fond vert tendre et printanier. Ces nuages sont en réalité les fleurs du Paulownia imperialis, un arbre qui est très reconnaissable au printemps, graçe à ses fleurs et en hiver grace à ses "fruits" qui persistent sur les branches une fois les feuilles tombées. La photo ci dessous a été prise à Paris la première semaine du mois de mai.
Originaire de Chine du nord et de Corée le Paulownia imperialis , appertenant à la famille des Bignoniacées, fut introduit en Europe en 1834 et il doit son nom à la fille du tsar de Russie Paul 1er et princesse des Pays bas Anna Pavlovna. Il s'agit d'un un arbre de dimensions moyennes dont la cime se ramifie et s'élargit en couronne très arrondie. Rarement il dépasse les 15/20 mètres et jamais il aura la majéstueusité d'un platane ou d'un tilleul (les exemplaires laissés libres of course, pas ceux qu'en trouve le long des boulevards) mais il a quand meme des atouts qui en ont fait le choix d'élection dans les années passées lorsqu'on dessinait un éspace vert, surtout en milieu urbain. Résistant à la pollution citadine, supportant bien la taille, décoratif pendant la plupart l'année on n'est donc pas surpris de son succès! Les paulownias aiment bien les endroits abrités et ensoleillés à la fois, dans un sol bien drainé, riche et profond. Ils supportent bien les hivers rigoureux mais ont besoin d'étés prolongés pour développer complètement leurs boutons floraux, qu'un froid trop vif risque de détruire. Une
maladie, le pourridié, est à l’origine du dépérissement parfois rapide des paulownias.
Les paulownias portent des feuilles longues, ovales mais en forme de coeur à la base, vertes dessus, grises dessous, récouvertes de poils, caduques et disposées de façon alterne. Les fleurs, ressemblantes à celles des digitales, sont regroupées en panicules terminales dressées, très décoratives. Les corolles, qui ont une forme d'entonnoir à la base présentent cinq pétales et quatre étamines. Les boutons floraux apparaissant en automne, recouverts d'écailles de couleur rouille, s'épanuoissent au mois de mai, juste avant les feuilles. La couleur on peut la décrire comme un violet tacheté de brun et l'inérieur des corolles sont rayées de deux lignes jaunes à l'intérieur. Leur parfum rappelle un peu celui de la violette mais il n'est pas utilisé en parfumerie (d'après mes connaissances mais si quelqu'un en sait plus je serai bien heureuse d'en savoir plus moi aussi!). Les boutons floraux craignent le gel, ce qui explique qu'il fleurisse mal dans le nord de la France ainsi qu'en montagne.
Le paulownia est l'un des arbres nationales du Japon, où il est appelé Kiri. La fleur stylisée que vous voyez ci dessus en blanc sur fond noir est utilisée souvent pour décorer les tissus (ainsi que les chrysanthèmes, les glycines, les pins, les pivoines et les fleurs de prunier et de cerisier...). Les photos qui suivent montrent les détails de ces tissus. Tiens! ça me donne envie d'aller voir sur ebay si je trouve des furisode avec ces motifs ;) Ou encore un obi...
Les paulownias portent des feuilles longues, ovales mais en forme de coeur à la base, vertes dessus, grises dessous, récouvertes de poils, caduques et disposées de façon alterne. Les fleurs, ressemblantes à celles des digitales, sont regroupées en panicules terminales dressées, très décoratives. Les corolles, qui ont une forme d'entonnoir à la base présentent cinq pétales et quatre étamines. Les boutons floraux apparaissant en automne, recouverts d'écailles de couleur rouille, s'épanuoissent au mois de mai, juste avant les feuilles. La couleur on peut la décrire comme un violet tacheté de brun et l'inérieur des corolles sont rayées de deux lignes jaunes à l'intérieur. Leur parfum rappelle un peu celui de la violette mais il n'est pas utilisé en parfumerie (d'après mes connaissances mais si quelqu'un en sait plus je serai bien heureuse d'en savoir plus moi aussi!). Les boutons floraux craignent le gel, ce qui explique qu'il fleurisse mal dans le nord de la France ainsi qu'en montagne.
Merci de ces informations. Cette fleur était la signature de l'artiste Kuniyoshi...
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